Le contrôle technique est une procédure obligatoire, visant à limiter le nombre d’accidents sur les routes, mais aussi l’impact des véhicules sur l’environnement. Toute voiture de moins de 3,5 tonnes doit le faire périodiquement tous les deux ans, et ce, depuis 1992 en France. Cela est valable après le quatrième anniversaire de votre véhicule.
Le contrôle technique consiste à vérifier tous les organes de sécurité essentiels de l’automobile. En cas de défauts constatés, vous serez obligé de réaliser une contre-visite payante. Pour l’éviter, il est alors important de préparer son contrôle technique. Cela vous donnera également la possibilité de rouler en toute sécurité et d’éviter d’éventuelles amendes.
Vérifiez certains éléments et changez-les si nécessaire
Depuis 2019, le contrôle technique est réparti en 133 points de contrôle, pouvant donner lieu au constat de 610 défaillances. Si le contrôleur constate des défaillances graves, il va les mentionner dans un procès-verbal qu’il faudra corriger chez le garagiste avant la contre-visite. Comme l’explique Reparcar, les principaux motifs pouvant amener à une contre-visite concernent : les pneumatiques ou liaisons au sol, un défaut d’éclairage et de liaison, un problème de freinage et un défaut de châssis.
Avant de passer le contrôle technique, vous avez la possibilité de vérifier certains éléments vous-même. Certaines vérifications peuvent se faire à l’œil nu, sans besoin de connaissances techniques particulières. Vous pouvez par exemple vous assurer que vos feux fonctionnent correctement et sont bien réglés, ou encore que votre pare-brise ne comporte pas de fissure. Il en est de même pour les ceintures de sécurité qui doivent être présentes et les pneus doivent être en état de rouler. Il faudra alors procéder au remplacement des éléments défaillants si nécessaire. Vous pourrez trouver les équipements dont vous avez besoin sur un site de vente de pièces détachées de voitures. Vous avez aussi la possibilité de vérifier le niveau de liquide de frein, d’huile et de liquide de refroidissement.
Vérifiez les liaisons au sol avant le contrôle technique
Les liaisons au sol correspondent aux pneumatiques du véhicule. Il s’agit de l’un des points de contrôle principaux. Il faut alors s’assurer qu’ils ne présentent pas de déchirures liées à une vis ou un clou ni de hernies sur toute la surface. Ils doivent également être gonflés à la bonne pression. La vérification de la pression doit être faite au moins une fois par mois, en fonction des conditions dans lesquelles vous conduisez et du type de pneu. Vous devez aussi savoir que la pression des pneus diminue naturellement selon votre style de conduite et en cas de fortes températures. Si la pression est trop basse, un voyant sur votre tableau de bord s’allume sur certains modèles de véhicule. Il faut par ailleurs s’assurer que les pneus ne présentent aucune zone présentant une profondeur de moins de 1,6 mm. C’est en effet une condition sine qua non pour une bonne tenue de route. La structure des pneus doit de plus être homogène.
L’éclairage et la signalisation
L’éclairage et la signalisation sont des éléments essentiels du véhicule pour vous permettre d’être vu et d’être identifiable par les autres usagers lorsque vous roulez sur la voie publique. Ils vous aident également à avoir une parfaite visibilité sur la route en toutes circonstances, ce qui est le garant de votre sécurité et celle des autres usagers de la route. Vos phares servent à indiquer aux autres les changements de comportement que vous souhaitez mettre en œuvre lorsque vous conduisez : s’arrêter, aller à droite ou à gauche, faire marche arrière, etc. Avant un contrôle technique, il est alors important de vérifier l’ensemble de vos feux : de position, de route, de croisement, les clignotants, les warnings et les feux de stop. Les ampoules doivent alors fonctionner sans problème. Le klaxon figure aussi parmi les éléments de signalisation. Assurez-vous alors qu’il fonctionne correctement avant de vous rendre dans un centre de contrôle technique.
Le système de freinage
Il s’agit d’un élément de sécurité incontournable qu’il ne faut pas négliger. À ce titre, les plaquettes de frein, disques, tambours et flexible de freins doivent être en parfait état et ne présenter ni usure ni dysfonctionnement important. Le contrôleur va également vérifier le frein de stationnement, également appelé frein à main, ainsi que tout déséquilibre susceptible de se présenter. Il existe différents signes pouvant indiquer un dysfonctionnement au niveau de votre système de freinage. C’est par exemple le cas si vous ressentez des vibrations en roulant ou lorsque vous freinez. Cela peut alors signifier que vos freins sont voilés.
L’identification du véhicule
Votre voiture doit être identifiable rapidement par le numéro de VIN, qui doit correspondre à ce qui est inscrit sur la carte grise. Les plaques d’immatriculation doivent ainsi être parfaitement lisibles et correctement fixées. C’est aussi bien valable pour la plaque avant qu’arrière. Il n’y a que deux types de plaques qui sont acceptées, selon la réglementation :
- les plaques de type SIV (Système d’immatriculation des véhicules), qui concernent les voitures immatriculées à partir du 15 avril 2009 (XX-123-XX). Pour ces plaques, les caractères doivent être frappés à froid sur un fond blanc. Elles se composent du numéro de département, avec le logo de la Région à droite, suivi du logo européen et enfin de la lettre F sur fond bleu,
- les plaques de type FNI (fichier national des immatriculations). Il s’agit de l’ancien format, composé de chiffres, de lettres et du numéro du département. Pour ce type de plaques, les caractères sont noir frappé sur un fond blanc à l’avant. Pour l’arrière, ils sont frappés sur un fond blanc ou jaune.
Vous devez alors vous assurer que vos plaques d’immatriculation respectent les normes.
La ligne d’échappement
Le contrôleur va également vérifier le niveau sonore et de pollution de votre véhicule. Pour savoir si quelque chose ne va pas, il vous suffit de vérifier si de fortes fumées sont évacuées par le pot d’échappement. La présence de fumées blanches est aussi un mauvais signe à ne pas prendre à la légère. Cela indique en effet un échauffement du moteur, tandis que les fumées noires correspondent à un problème de combustion de ce dernier. Les fumées bleues, elles, indiquent une consommation anormale d’huile. En cas de fumées trop importantes ou de couleur anormale, n’attendez pas pour faire vérifier votre véhicule par un professionnel. Il faut en outre s’assurer que votre pot d’échappement est fixé correctement et qu’il ne présente aucune fuite.
Autres équipements à vérifier vous-même
Il y a d’autres éléments passés au crible lors d’un contrôle technique, mais que vous pouvez vérifier vous-même. C’est par exemple le cas des vitres qui ne doivent pas être décolorées ni présenter d’impacts de 3 à 5 cm dans la zone de balayage des essuie-glace, ou encore une fissure de plus de 30 cm. Les essuie-glace doivent aussi fonctionner correctement et les rétroviseurs doivent être en bon état et être parfaitement fixés. Assurez-vous en outre de l’état de votre carrosserie, qui ne doit pas comporter de parties saillantes ni coupantes susceptibles de blesser quelqu’un ou de se détacher. Les portes, le capot et le coffre doivent s’ouvrir et se fermer sans problème. N’hésitez pas à bien nettoyer votre véhicule avant le contrôle technique et à retirer tout objet dans l’habitacle qui pourrait gêner le contrôleur lors de ses vérifications, comme le siège bébé par exemple. Si vous effectuez régulièrement un entretien de votre voiture, vous ne devriez avoir aucun mal à valider votre contrôle technique. Une fois que vous avez effectué les vérifications et les changements de pièces ou réparations nécessaires, il ne vous reste plus qu’à faire une réservation dans un centre de contrôle technique.