Les poinçons sur les bijoux permettent de déterminer le nom du fabricant, en plus de garantir les proportions de chaque métal précieux. Ils prouvent également le paiement des frais correspondants à l’organisme chargé de la garantie. Ainsi, un bijou peut avoir plusieurs poinçons. Ils sont ciselés à l’aide d’un outil à poinçonner. Les marques sont faites à des endroits peu visibles sur le bijou ou l’objet. Et dans le cas où il comporte des pièces détachables ou indépendantes, le sceau doit apparaître dans chacune d’entre elles.
La réglementation des poinçons dans le monde
Les normes varient d’un pays à l’autre et d’une tradition joaillière à l’autre. Certains poinçons indiquent la pureté ou la qualité du métal. D’autres peuvent également être ajoutés comme celui du fabricant, l’autorité de régulation ou indiquer la date de fabrication des bijoux. Aujourd’hui, les lois de presque tous les pays du monde exigent que les pièces en métal précieux soient marquées. Elles exigent également que le carat et la pureté du métal soient indiqués.
Les toutes premières marques de contrôle sur les bijoux ont été trouvées sur des bijoux byzantins à partir du IVe siècle. Et la première réglementation européenne est née en France. Il s’agit du statut des orfèvres de l’année 1260 sous le règne de Louis IX.
Presque au même moment, le terme utilisé aujourd’hui pour ces sceaux est né en anglais : « hallmark » parce qu’il provient du Goldsmith’s Hall de Londres de la vénérable communauté des orfèvres. C’est là que sont nés les premiers poinçons de Grande-Bretagne. Un système de marquage légal des métaux précieux y était déjà en vigueur au XIIIe siècle. De plus, les poinçons anglais comprennent une marque de pureté, le sceau de l’organisme de certification, une lettre indiquant la date et la marque du fabricant. Il convient de noter que l’ordre de tous ces symboles est arbitraire.
Autant de pays, autant de réglementations différentes
Entre 1798 et 1975, une couronne a également été utilisée pour représenter la pureté de l’or. En Écosse, par exemple, un chardon a été utilisé dans le même but. Cependant, le poinçon le plus facilement reconnaissable est le sceau français, car c’est une tête d’aigle qui est utilisée depuis 1838 pour l’or 18 carats.
Vous serez peut-être intéressé de savoir qu’en France, aujourd’hui, deux poinçons sont obligatoires. Ce sont le poinçon du fabricant et la marque de l’orfèvre. Le fabricant doit se faire connaître auprès de l’organisme chargé de la garantie. Il doit également enregistrer sa marque d’orfèvre sur une plaque en cuivre. L’inspecteur de l’organe de contrôle veille à ce que la même marque ne soit pas utilisée par deux mêmes fabricants.
Si vous possédez des bijoux anciens en or ou en argent que vous souhaitez revendre, reconnaissez les poinçons ici.
La législation actuelle des poinçons en matière de bijoux
Il est important de noter qu’il existe de nombreux objets anciens non marqués par un poinçon et fabriqués en or et en argent de haute qualité. C’est normal, car à certaines périodes de l’histoire de la joaillerie, de nombreux bijoux en or n’étaient pas marqués afin d’éviter les droits d’importation.
Aujourd’hui, cependant, le poinçon est obligatoire. Si vous achetez aujourd’hui des bijoux modernes et prestigieux, ils doivent porter la marque d’identification de l’origine (fabricant ou importateur) et de garantie (ou le poinçon appliqué par un laboratoire officiel/autorisé) conformément à la loi.
En conclusion, l’absence de ces poinçons constitue une infraction grave ou très grave à la loi parce qu’il est fait référence aux dispositions relatives aux bijoux. Les bijoux doivent être tous soumis à une autorisation préalable à leur mise en circulation sur le marché.